Le Canada a perdu 200 000 emplois en janvier selon StatCan
Selon Statistique Canada, l’économie a perdu 200 000 emplois en janvier en raison de règles de santé publique plus strictes mises en place pour ralentir la propagation de la variante Omicron de COVID-19.
Cette baisse marque la plus forte baisse depuis janvier 2021, lorsque l’économie a perdu 207 800 emplois.
Cette perte a également fait grimper le taux de chômage à 6,5 % en janvier, contre 6,0 % en décembre.
Alors qu’Omicron se répandait dans tout le pays, les gouvernements ont réintroduit les limites de capacité et les fermetures de lieux de travail tels que les restaurants et les gymnases.
La majeure partie des pertes d’emplois ont eu lieu en Ontario et au Québec, qui ont mis en œuvre certaines des mesures les plus strictes de toutes les provinces.
Les services de restauration et les hôtels ont été parmi les plus durement touchés, les jeunes et les femmes étant les plus touchés, a déclaré Statistique Canada.
« L’augmentation du chômage en janvier était entièrement due à l’augmentation du nombre de personnes mises à pied temporairement ou devant commencer un emploi dans un avenir proche, tandis que le nombre de personnes à la recherche d’un emploi a peu changé », a-t-il déclaré.
Les absences pour maladie ont atteint un niveau record en janvier, avec un salarié sur 10 absent de son poste. Le nombre d’employés qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles a augmenté de 620 000 ou des deux tiers, la plus forte augmentation depuis mars 2020.
Cependant, les économistes de la Banque Royale Nathan Janzen et Claire Fan ont déclaré qu’ils s’attendaient à ce que les impacts d’Omicron soient de courte durée et ne se prolongent pas au-delà du premier trimestre de 2022.
L’histoire récente peut s’avérer un guide. La vague de pertes d’emplois en janvier 2021 a été suivie d’un rebond plus important de 272 500 en février de l’année dernière. L’économie a perdu 198 800 emplois en avril dernier – suivi d’une autre baisse en mai – mais a rebondi avec 214 600 gains en juin.
« Le marché du travail canadien a montré une capacité impressionnante à rebondir après les vagues précédentes l’an dernier, et certaines des conditions qui ont contribué à la reprise, comme l’appétit élevé des employeurs pour l’embauche, demeurent », a déclaré Brendon Bernard, économiste principal au site d’affichage d’emplois Indeed. dans un e-mail.
« Avec l’assouplissement des règles concernant les repas à l’intérieur dans certaines provinces, certains des emplois perdus sont susceptibles de revenir rapidement.
- Taux de chômage: 6,5 % (6,0)
- Taux d’emploi: 60,8 % (61,5)
- Taux de participation : 65,0 % (65,4)
- Nombre de chômeurs : 1 341 800 (1 236 100)
- Numéro de travail : 19 176 100 (19 376 200)
- Taux de chômage des jeunes (15-24 ans) : 13,6 % (11,1)
- Taux de chômage des hommes (25 ans et plus) : 5,2 % (5,1)
- Taux de chômage des femmes (25 ans et plus) : 5,6 % (5,2)
Voici les taux de chômage du mois dernier par province (chiffres du mois précédent entre parenthèses) :
- Terre-Neuve-et-Labrador 12,8 % (11,9)
- Île-du-Prince-Édouard 9,6 % (7,7)
- Nouvelle-Écosse 7,0 % (8,1)
- Nouveau-Brunswick 8,5 % (8,2)
- Québec 5,4 % (4,7)
- Ontario 7,3 % (6,1)
- Manitoba 5,1 % (5,3)
- Saskatchewan 5,5 % (5,5)
- Alberta 7,2 % (7,5)
- Colombie-Britannique 5,1 % (5,4)
Statistique Canada a également publié des taux de chômage moyens mobiles sur trois mois désaisonnalisés pour les grandes villes. Il prévient toutefois que les chiffres peuvent fluctuer considérablement car ils sont basés sur de petits échantillons statistiques. Voici les taux de chômage du mois dernier par ville (chiffres du mois précédent entre parenthèses) :
- St. John’s, T.-N.-L. 7,2 % (7,3)
- Halifax 5,9 % (6,2)
- Moncton, N.-B. 6,4 % (6,5)
- Saint John, N.-B. 7,7 % (8,2)
- Saguenay, Qué. 3,9 % (3,6)
- Québec 3,0 % (2,6)
- Sherbrooke, Qué. 2,8 % (3,3)
- Trois-Rivières, Qué. 5,1 % (5,0)
- Montréal 5,2 % (5,4)
- Gatineau, Qué. 5,0 % (4,4)
- Ottawa 4,7 % (4,4)
- Kingston, Ont. 5,9 % (6,4)
- Peterborough, Ont. 8,7 % (9,7)
- Oshawa, Ont. 6,6 % (6,8)
- Toronto 7,7 % (7,4)
- Hamilton, Ont. 5,5 % (5,8)
- St. Catharines-Niagara, Ont. 7,8 % (7,9)
- Kitchener-Cambridge-Waterloo, Ont. 5,2 % (5,5)
- Brantford, Ont. 6,5 % (7,6)
- Guelph, Ont. 4,1 % (4,0)
- Londres, Ont. 6,3 % (6,1)
- Windsor, Ont. 8,2 % (7,0)
- Barrie, Ont. 6,6 % (5,4)
- Grand Sudbury, Ont. 5,3 % (5,7)
- Thunder Bay, Ont. 6,6 % (6,7)
- Winnipeg 5,0 % (5,3)
- Régina 5,3 % (5,7)
- Saskatoon 5,2 % (5,6)
- Calgary 8,5 % (8,4)
- Edmonton 6,6 % (6,5)
- Kelowna, C.-B. 7,2 % (5,7)
- Abbotsford-Mission, C.-B. 5,4 % (7,4)
- Vancouver 5,7 % (5,8)
- Victoria 3,9 % (4,3)
Ce rapport de La Presse canadienne a été publié pour la première fois le 4 février 2022