LDCVD : 27 % des propriétaires accèdent au crédit, selon une enquête
Une nouvelle enquête révèle la vulnérabilité des bilans de certains propriétaires canadiens dans un contexte de hausse des taux d’intérêt.
Diffusé par BNN Bloomberg et RATESDOTCA, l’enquête a révélé que 27 % des propriétaires qui ont participé à l’enquête ont eu recours à une ligne de crédit sur valeur domiciliaire (LDCVD). Près de 80 % de ces participants y ont eu recours, et la moitié d’entre eux ont déclaré l’avoir fait au cours des deux dernières années.
En plus de la pression exercée par l’augmentation des taux d’intérêt, les LDCVD sont compliquées par les nouveaux facteurs suivants directives sur les prêts immobiliers annoncées mardi par le Bureau du surintendant des institutions financières. À la fin de 2023, les emprunteurs devront payer le principal et les intérêts des prêts combinés dépassant 65 % de la valeur de la propriété.
Avant l’adoption de ces lignes directrices, les MCVD constituaient un moyen idéal pour les propriétaires de tirer parti de la valeur nette de leur maison pendant la décennie précédente, caractérisée par des taux d’intérêt bas et des prix élevés des maisons. Comme les LDCVD sont fondées sur un taux d’intérêt variable, les emprunteurs seront accrochés à des paiements plus élevés.
Comme les prêteurs de MCVD peuvent exiger le paiement intégral à tout moment, cela peut soulever des inquiétudes chez les consommateurs qui n’ont pas mis de côté de l’argent supplémentaire pour rembourser leur MCVD sous la pression de la hausse des taux d’intérêt.
Selon l’enquête, 58 % des répondants ont déclaré avoir un solde impayé sur leur MCVD.
Bien que la majorité ait déclaré avoir emprunté moins de 50 000 $, 10 p. 100 ont dit avoir emprunté plus de 100 000 $. Les soldes d’au moins 50 000 $ étaient plus courants chez les Canadiens âgés de 55 ans et plus.
Sur les 1 507 Canadiens interrogés, 65 % ont déclaré être propriétaires de leur logement.
Avec des fichiers de BNN Bloomberg et RATESDOTCA.