L’ASFC a intercepté des centaines de faux tests COVID-19 et de faux documents sur les vaccins
OTTAWA — L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) affirme avoir intercepté des centaines de résultats de tests COVID-19 et de preuves de vaccination soupçonnés d’être falsifiés ou frauduleux depuis qu’ils étaient requis pour voyager.
Entre le 7 janvier et le 31 octobre, l’ASFC a enregistré 374 résultats de test soupçonnés d’être faux – 160 dans les aéroports et 187 aux frontières terrestres – et 92 documents de vaccination soupçonnés d’être faux entre le 5 juillet et la même date.
» Toutes ces personnes ont été dirigées vers [the Public Health Agency of Canada] pour une évaluation plus approfondie et une éventuelle application de la loi « , peut-on lire dans une déclaration de l’ASFC à CTVNews.ca.
L’agence a noté qu’une ventilation plus poussée des chiffres, y compris les informations relatives aux ports d’entrée spécifiques ou à l’origine possible des documents frauduleux, n’est pas disponible.
La présentation de fausses informations et de faux documents aux fonctionnaires du gouvernement du Canada, tels que les agents frontaliers, peut entraîner des sanctions financières allant jusqu’à 75 000 $ et, ou six mois de prison.
« Les ressortissants étrangers qui fournissent de faux renseignements peuvent également se voir refuser l’entrée au Canada et/ou se voir interdire d’y revenir », peut-on lire dans la déclaration.
L’émission d’amendes relève de la compétence de l’ASPC, comme le prévoit la Loi sur la quarantaine.
Selon un site Web du gouvernement, entre le 14 avril 2020 et le 25 novembre 2021, 2 097 amendes ont été émises à des voyageurs qui n’ont pas fourni un test valide avant l’entrée au pays.
L’évaluation et la vérification des exigences en matière de tests et des titres de vaccination se font par le biais de l’application ArriveCAN, de contrôles technologiques automatisés et par les agents des services frontaliers qui effectuent des examens plus approfondis si nécessaire.
» L’ASFC déploie une variété de techniques et met continuellement à jour ses réseaux de renseignements. Toutefois, l’agence ne divulgue pas les détails des techniques spécifiques de ciblage, d’exécution, de renseignement et d’enquête, car cela pourrait les rendre inefficaces. Ce que nous pouvons vous dire, c’est que tout document suspect est renvoyé pour des enquêtes plus approfondies par l’ASPC », peut-on lire dans le communiqué.
Les tests obligatoires avant l’arrivée ont commencé le 7 janvier pour les voyages aériens et le 15 février pour les voyages transfrontaliers par voie terrestre. La preuve obligatoire de la vaccination a commencé le 5 juillet pour les Canadiens, le 9 août pour les citoyens américains et le 7 septembre pour les autres ressortissants étrangers.