L’argent saisi ne sera pas rendu à une Montréalaise accusée d’avoir menacé Donald Trump
MONTRÉAL — Une Québécoise accusée d’avoir envoyé du poison à l’ancien président Donald Trump ne se verra pas restituer plus de 2 000 $ US saisis par les autorités américaines.
Dabney L. Friedrich, un juge fédéral de Washington, a rejeté aujourd’hui une requête de Pascale Ferrier pour la restitution de l’argent, qui a été saisi lorsqu’elle a été arrêtée à la frontière des États-Unis en septembre 2020.
Les avocats représentant Ferrier, qui est détenue dans une prison de Washington, ont fait valoir lors d’une comparution virtuelle devant le tribunal qu’elle a besoin de l’argent pour acheter des articles tels que du shampoing, des sous-vêtements et de la nourriture supplémentaire, ainsi que pour appeler sa famille au Canada.
Mais le juge s’est rangé du côté d’un procureur fédéral, qui a fait valoir que l’argent est une preuve qui pourrait être présentée au tribunal.
Le procureur Michael Friedman a également déclaré qu’un dossier scellé concernant les actions que Ferrier aurait entreprises après son arrestation suggère que la restitution de l’argent pourrait poser un risque pour la sécurité publique.
Friedman a demandé à la Cour d’ordonner à Ferrier de subir une évaluation de santé mentale de 30 jours, une motion à laquelle la défense s’est opposée. Friedrich n’a pas statué sur cette demande aujourd’hui, demandant à l’accusation de fournir plus d’informations sur la durée de l’évaluation.
— Ce rapport de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 7 janvier 2022.