L’Antarctique est peut-être le seul endroit qu’Omicron n’a pas encore atteint.
La variante Omicron a été détectée dans presque tous les coins du globe, mais elle n’a peut-être pas encore atteint l’Antarctique.
Selon les données de la Global Initiative on Sharing Avian Influenza Data (GISAID), qui fournit des informations génomiques en libre accès sur le virus de la grippe et le COVID-19, 115 pays ont partagé les séquences génomiques de la variante Omicron « avec une rapidité sans précédent. »
Les données ne comprennent pas l’Antarctique, qui abrite entre 1 000 et 4 000 personnes selon la période de l’année.
L’Antarctique, où se trouvent les îles Omicron, a enregistré neuf cas positifs de COVID-19 en décembre à la station de recherche Princess Elisabeth Antarctica, suite à un vol du 9 décembre en provenance du Cap, en Afrique du Sud, selon un avis du 4 janvier de la Fondation polaire internationale (IPF).
« Les membres de l’expédition sont tous restés calmes et positifs », peut-on lire dans l’avis. « Nous attribuons cela au professionnalisme de l’équipe, qui a de nombreuses années d’expérience dans la gestion de situations difficiles dans des environnements extrêmes. »
Il n’est pas clair si ces neuf cas étaient la variante Omicron. L’IPF ne fait aucune mention d’Omicron dans son avis. En outre, il a qualifié d' »inexacts » les rapports des médias faisant état d’un foyer Omicron de 16 personnes parmi certains chercheurs belges.
L’IPF n’a pas répondu à une demande de CTVNews.ca pour obtenir des informations actualisées sur la situation du COVID-19 en Antarctique.
L’avis du 4 janvier indique qu’un vol à destination de l’Antarctique prévu pour le 12 janvier est toujours en cours car aucun passager n’a annulé son vol, tandis que le personnel actuellement en Antarctique a refusé une offre de place sur le vol de départ.
Sur les 115 pays ayant soumis des cas confirmés au GISAID, le Royaume-Uni est celui qui en a le plus avec 124 435 cas, suivi des États-Unis avec 84 409 cas. Le Canada n’a soumis que 2 691 cas d’Omicron.