L’affaire Unifor Jerry Dias met en évidence les lacunes en matière d’éthique sur le lieu de travail : experts
Dans le sillage des allégations contre l’ancien président national d’Unifor, Jerry Dias, les experts affirment que les entreprises doivent s’assurer que leurs politiques d’éthique sont clairement communiquées aux employés.
Le plus grand syndicat du secteur privé au Canada a allégué cette semaine que son ancien président a accepté 50 000 $ d’un fournisseur de kits de test rapide COVID-19 dont il a fait la promotion auprès des employeurs des membres du syndicat. Plusieurs de ces entreprises ont ensuite acheté ces kits de test.
Unifor a déclaré que Dias est accusé d’avoir violé le code d’éthique et les pratiques démocratiques des statuts du syndicat.
Rick Hackett, titulaire de la chaire de recherche du Canada à la DeGroote School of Business de l’Université McMaster, affirme que les pratiques telles que les paiements sous la table de fournisseurs privilégiés ou les cadeaux extravagants aux clients sont contraires à l’éthique.
Mais il a ajouté que de telles choses se produisent dans le monde des affaires, bien qu’il soit difficile d’en connaître la fréquence parce que les gens n’en parlent pas.
Hackett dit qu’il est important pour les organisations d’avoir un code d’éthique en place. Mais il ajoute qu’il ne suffit pas d’énoncer les règles, les entreprises doivent également s’assurer que tous les employés les connaissent.
Ce rapport de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 25 mars 2022.