La solution au problème de la faim passe par des revenus plus élevés : les organisations caritatives alimentaires
Un organisme de bienfaisance de Terre-Neuve-et-Labrador affirme qu’il n’a pas les moyens de continuer à exploiter un service qui offre des cartes-cadeaux d’épicerie aux personnes qui ont de la difficulté à acheter de la nourriture.
Mais Josh Smee, de Food First NL, affirme que la solution n’est pas de financer la ligne d’assistance alimentaire de son groupe, mais d’augmenter les revenus de ceux qui ne peuvent pas se payer l’épicerie. [Josh Smee affirme que la province fait face à une crise d’insécurité alimentaire bien plus importante que tout ce qui a été vu depuis le début de la pandémie de COVID-19, moment où il a lancé la ligne d’assistance alimentaire communautaire. [Nick Saul, des Centres alimentaires communautaires du Canada, dit que son organisation travaille avec environ 400 organismes de bienfaisance alimentaires à travers le pays et que beaucoup d’entre eux sont en difficulté alors que la flambée du coût de la vie pousse un nombre record de personnes à faire appel à leurs services.
M. Saul se fait l’écho des appels de M. Smee en faveur de changements politiques qui permettraient d’augmenter les revenus de ceux qui ont du mal à acheter des produits alimentaires, notamment en augmentant considérablement les taux d’aide sociale.
Smee dit que la décision d’arrêter la ligne d’assistance alimentaire communautaire a été douloureuse, mais il dit que le travail est en cours pour s’assurer que ses utilisateurs sont jumelés avec d’autres services.
Ce reportage de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 18 janvier 2022.