La plainte de Poilievre n’a pas influencé l’arrestation du chef de Diagolon : GRC
La GRC affirme que l’arrestation de Jeremy MacKenzie n’a pas été influencée par la demande de Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur, qui souhaitait que la police montée examine des commentaires sur sa femme.
Le fondateur du groupe en ligne « Diagolon » a été arrêté mercredi à Cole Harbour, en Nouvelle-Écosse, en vertu d’un mandat pancanadien lié à des accusations portées par la GRC en Saskatchewan en juillet.
MacKenzie a été accusé d’agression, d’avoir pointé une arme à feu, de méfait et d’avoir utilisé une arme à autorisation restreinte de façon négligente après que la police ait reçu un rapport sur une agression présumée près de Viscount, en Saskatchewan, en novembre 2021.
M. Poilievre a déclaré lundi qu’il avait demandé à la GRC de se pencher sur les commentaires « dégoûtants » que M. MacKenzie a faits lors d’une émission en direct pendant le week-end au sujet de l’agression sexuelle de sa femme, Anaida Poilievre.
Dans une déclaration, la GRC indique qu’un mandat d’arrestation de MacKenzie pour l’ensemble de la Saskatchewan a été transformé en mandat pancanadien le 21 septembre, cinq jours avant la demande de Poilievre.
La GRC affirme que le processus d’extension de ce mandat a pris près de deux semaines parce que les procureurs de la Couronne devaient recueillir des documents auprès de la police du Québec et de la Nouvelle-Écosse.
Ce rapport de la Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 29 septembre 2022.