La médiation avec les travailleurs de l’éducation de l’Ontario échoue
La médiation entre le gouvernement de l’Ontario et les travailleurs de l’éducation a été interrompue, ce qui rapproche les employés syndiqués d’une éventuelle grève.
Dans une déclaration publiée mercredi après-midi, le comité de négociation a déclaré que « les parties sont trop éloignées ».
« Malheureusement, il n’y a eu aucun mouvement de la part du gouvernement Ford vers l’acceptation de propositions raisonnables, abordables et absolument nécessaires à la réussite des élèves et à un bon emploi », a déclaré Laura Walton, présidente du Conseil des syndicats des conseils scolaires de l’Ontario du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), lors d’une conférence de presse.
Le médiateur a demandé que les deux parties reprennent les négociations le 1er novembre, deux jours avant que le syndicat ne soit en mesure de prendre des mesures légales.
Plus de 50 000 concierges, éducateurs de la petite enfance et employés de l’administration scolaire qui travaillent dans les conseils scolaires publics de la province sont sans convention collective depuis le 4 août. Au début d’octobre, le SCFP a annoncé que ses membres avaient voté à 96,5 % en faveur du débrayage si une entente ne pouvait être conclue.
Le principal point de discorde est le salaire. Le gouvernement de l’Ontario a offert aux travailleurs de l’éducation qui gagnent moins de 40 000 $ par année une augmentation de salaire de deux pour cent, tandis que tous les autres travailleurs se voient offrir une augmentation de salaire de 1,25 pour cent.
Le SCFP, quant à lui, soutient que les employés devraient recevoir une augmentation de 3,25 $ l’heure, soit une augmentation annuelle d’environ 11,7 %.
Dans une déclaration, le ministre de l’Éducation Stephen Lecce a qualifié l’offre de son gouvernement de « raisonnable ».
« Les parents peuvent être assurés que ce gouvernement ne faiblira pas dans sa détermination à garder tous les élèves en classe, là où ils doivent être. »
La dernière fois que les travailleurs de l’éducation ont négocié leurs conventions collectives en 2019, une rupture de la médiation a donné lieu à une campagne de work-to-rule au cours de laquelle il y a eu un retrait partiel des services effectués par le personnel de soutien.
Un accord de principe a été conclu après que le syndicat a fourni un avis de grève à l’échelle de la province.
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