La GRC de la N.-É. s’exprime sur les demandes des médias concernant les audiences de la Commission sur les pertes massives.
Quelques jours avant les premières audiences publiques de l’enquête sur la fusillade de masse en Nouvelle-Écosse, on sait maintenant comment la GRC compte réagir.
La GRC de la Nouvelle-Écosse s’attend à recevoir des demandes de la part des médias une fois que les documents et les témoignages seront rendus publics – y compris des informations sur ce qui s’est passé lors des événements des 18 et 19 avril 2020.
Dans un communiqué de presse publié vendredi, la force affirme qu’elle a coopéré avec la Mass Casualty Commission et qu’elle attend avec impatience de recevoir toute recommandation.
« Nous soutenons pleinement le mandat de la CMC et il faut lui donner l’espace et le temps nécessaires pour remplir son mandat de manière équitable et impartiale. Dans ce contexte, il serait inapproprié pour la GRC de commenter des documents ou des témoignages spécifiques pendant que les procédures sont en cours », a déclaré la GRC de la Nouvelle-Écosse.
La police a déclaré que les demandes des médias seront examinées et qu’il y sera répondu dans la mesure du possible.
Au cours de la semaine dernière, la Commission a été sévèrement critiquée par certaines des familles touchées par la tragédie. Ces familles, et leur équipe juridique, affirment qu’elles se sentent exclues du processus lorsqu’il s’agit du travail que l’enquête a effectué en coulisses.
Plusieurs membres des familles ont déclaré à CTV News qu’ils avaient l’impression que des « témoins clés » n’étaient pas interrogés par la commission et qu’ils craignaient qu’une enquête indépendante insuffisante ne soit menée.
Robert Pineo, leur avocat, a également exprimé des inquiétudes quant à la possibilité d’interroger directement les personnes qui témoignent et quant à la possibilité pour ses clients de témoigner eux-mêmes.
Vendredi, M. Pineo a déclaré à CTV News qu’il espère toujours que la GRC respectera ses engagements en acceptant les recommandations et en déterminant ce qui s’est passé.
Le premier jour des procédures publiques de la Commission de causalité de masse aura lieu mardi à Halifax.