Kimberly Polman libérée sous caution en attendant l’audience sur l’engagement de ne pas troubler l’ordre public
Une femme de la Colombie-Britannique qui a été rapatriée au Canada d’un camp de détention en Syrie cette semaine après avoir épousé un combattant d’ISIS a été libérée sous caution en attendant une audience sur l’engagement de ne pas troubler la paix.
Kimberly Polman sera libérée sur engagement et vivra à Chilliwack, à 100 kilomètres à l’est de Vancouver, où elle a comparu devant la cour provinciale.
En vertu des conditions de libération sous caution, il est interdit à Mme Polman de posséder un téléphone cellulaire ou tout autre appareil capable de se connecter à Internet, et de conduire tout véhicule motorisé.
Elle ne peut posséder aucun document lié à un groupe terroriste ni quitter la Colombie-Britannique sans le consentement de son superviseur de cautionnement, et elle doit être surveillée électroniquement et respecter un couvre-feu à 21 heures.
Les preuves et les arguments présentés lors de l’audience de libération sous caution sont soumis à une interdiction de publication.
La prochaine comparution de Polman au tribunal est fixée au 2 décembre.
Elle est l’une des deux femmes qui sont rentrées au Canada depuis un camp de détention en Syrie mercredi.
Oumaima Chouay, une Québécoise qui a été rapatriée aux côtés de Polman, a été arrêtée et fait face à quatre chefs d’accusation, dont celui d’avoir quitté le Canada pour participer aux activités d’un groupe terroriste.
Ce rapport de la Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 27 octobre 2022.