Jeremy MacKenzie se voit refuser la libération après une audience de libération sous caution à Saskatoon
Le fondateur du groupe en ligne « Diagolon » reste en détention après s’être vu refuser la libération à l’issue d’une audience de libération sous caution en Saskatchewan.
Jeremy MacKenzie a été arrêté le 29 septembre à Cole Harbour, N.-É., en vertu d’un mandat pancanadien lié à des accusations portées par la police montée en Saskatchewan en juillet.
MacKenzie a été accusé d’agression, d’avoir pointé une arme à feu, de méfait et d’avoir utilisé une arme à autorisation restreinte de manière négligente après que la police ait reçu un rapport sur une agression présumée près de Viscount (Saskatchewan) en novembre 2021.
Les détails de l’audience, qui s’est tenue vendredi en cour provinciale à Saskatoon, sont interdits de publication.
MacKenzie a également été accusé en Nouvelle-Écosse de 13 infractions liées aux armes à feu en janvier, et de harcèlement et d’intimidation en mars après une manifestation contre les masques devant le domicile du médecin hygiéniste en chef de la Nouvelle-Écosse.
Le chef conservateur Pierre Poilievre a également demandé à la GRC d’enquêter sur MacKenzie après qu’il ait parlé d’agresser sexuellement la femme de Poilievre, Anaida, lors d’un livestream le mois dernier.
Diagolon partage des membres et une affiliation avec le « Convoi de la liberté », ainsi qu’avec ceux qui s’opposent aux restrictions sanitaires imposées par le gouvernement.
Ce rapport de la Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 10 octobre 2022.