Hockey Canada : La plupart s’opposent à l’utilisation de frais dans les règlements, selon Nanos
La plupart des Canadiens disent ressentir de la colère à la suite des révélations selon lesquelles Hockey Canada a maintenu un fonds, financé par les frais des joueurs, pour les paiements non assurés, y compris, mais sans s’y limiter, les plaintes pour agression sexuelle, selon un nouveau sondage de Recherche Nanos.
Le sondage, commandé par actualitescanada et The Globe and Mail, montre que 73 pour cent des Canadiens ressentent de la colère face à cette situation, 14 pour cent se disent désintéressés, environ deux pour cent sont satisfaits et 11 pour cent se disent incertains.
Les femmes sont plus susceptibles de dire qu’elles ressentent de la colère (81 %), comparativement aux hommes (65 %).
Ces sentiments surviennent après qu’il a été révélé en mai que Hockey Canada avec une femme qui a affirmé que plusieurs membres de l’équipe canadienne de hockey junior mondial l’ont agressée sexuellement à London, en Ontario, en 2018.
En juin, le gouvernement fédéral à Hockey Canada et les principaux commanditaires, comme la Banque Scotia et Telus, sur leur soutien financier.
Depuis, une autre allégation d’agression sexuelle collective a fait surface, impliquant des membres de .
Jeudi, Hockey Canada a annoncé qu’un ancien juge de la Cour suprême dirigerait un comité de gouvernance de l’organisation.
Hockey Canada, quant à elle, a déclaré qu’elle n’utiliserait plus son Fonds national d’équité, la réserve financée par les frais d’inscription, pour régler les plaintes pour agression sexuelle.
Le sondage Nanos révèle que la plupart des Canadiens s’opposent (71 pour cent) ou s’opposent quelque peu (13 pour cent) à ce que Hockey Canada utilise une partie des frais d’inscription au hockey pour régler les allégations d’agression sexuelle. Quatre pour cent y sont favorables, tandis que cinq pour cent y sont plutôt favorables.
À la lumière des allégations de Hockey Canada, la plupart des Canadiens ont maintenant une opinion négative du sport en général, selon M. Nanos.
Quarante et un pour cent des personnes interrogées par Nanos disent que les allégations d’agression sexuelle impliquant des membres de l’équipe mondiale junior ont eu un impact négatif sur leur impression du hockey, tandis que 24 pour cent disent que les allégations ont eu un impact plutôt négatif.
Cinquante-huit pour cent disent qu’ils n’ont aucune confiance dans la direction actuelle de Hockey Canada, et 59 pour cent disent qu’ils considèrent l’inconduite sexuelle comme un problème culturel possible dans les ligues de développement des joueurs qui alimentent la Ligue nationale de hockey.
Quarante-sept pour cent disent que l’inconduite sexuelle est un problème culturel possible dans la LNH, selon Nanos.
Au niveau récréatif, 32 pour cent des Canadiens interrogés ont déclaré qu’ils considéraient l’inconduite sexuelle comme un problème culturel potentiel, tandis que 28 pour cent ont déclaré qu’ils ne le voyaient pas.
Les femmes sont plus susceptibles de considérer l’inconduite sexuelle comme un problème que les hommes, selon le sondage.
Soixante-trois pour cent des Canadiens considèrent également que l’agression sexuelle au hockey fait partie d’un problème culturel plus important, contre 26 % qui affirment qu’elle est isolée à une poignée de joueurs. Douze pour cent sont incertains.
À la question de savoir si les parents autoriseraient leurs enfants à jouer au hockey, Nanos rapporte que 55 pour cent ont déclaré que les allégations de Hockey Canada n’ont eu aucun impact.
Quarante-neuf pour cent des femmes ayant des enfants disent qu’elles sont moins susceptibles de faire jouer leurs enfants au hockey, contre environ 31 pour cent des hommes, selon l’enquête.
MÉTHODOLOGIE
Nanos a mené un sondage hybride à double base (lignes terrestres et cellulaires) par téléphone et en ligne auprès de 1 038 Canadiens âgés de 18 ans et plus, entre le 29 juillet et le 2 août 2022, dans le cadre d’une enquête omnibus. Les participants ont été recrutés au hasard par téléphone à l’aide d’agents en direct et ont répondu à un sondage en ligne. L’échantillon comprenait à la fois des lignes terrestres et des lignes cellulaires à travers le Canada. Les résultats ont été vérifiés statistiquement et pondérés par âge et par sexe à l’aide des dernières données de recensement. L’échantillon est stratifié géographiquement pour être représentatif du Canada. Les personnes ont été appelées au hasard en utilisant la composition aléatoire des chiffres avec un maximum de cinq rappels.
La marge d’erreur de ce sondage est de 3,1 points de pourcentage, 19 fois sur 20. Cette étude a été commandée par actualitescanada et le Globe and Mail, et la recherche a été menée par Nanos Research.
Avec des fichiers de actualitescanada et de la Presse canadienne.