Hillier affirme que la décision du Canada concernant la turbine russe pourrait affaiblir les sanctions
Le général à la retraite Rick Hillier craint que la décision du Canada de renvoyer les turbines du gazoduc Nord Stream 1 à l’Allemagne n’affaiblisse les sanctions mondiales contre la Russie pour son invasion de l’Ukraine.
Hillier, qui est à la tête d’un nouveau conseil consultatif de commandants militaires à la retraite formé par le Congrès mondial ukrainien, craint que cette décision ne soit la première rupture de ce front économique uni.
Les généraux américains à la retraite David Petraeus et Welsey Clark, cependant, sont moins critiques, qualifiant la décision de difficile et dans le meilleur intérêt de toutes les parties concernées.
Le gouvernement fédéral a accepté plus tôt ce mois-ci d’accorder une exemption temporaire aux sanctions afin de retourner six turbines réparées à Montréal pour être utilisées dans le pipeline appartenant à l’État russe.
Trudeau a déjà défendu cette décision, notant que l’Allemagne, un important allié de l’OTAN, dépend du gaz naturel fourni par le gazoduc.
Le président ukrainien Volodomyr Zelenskyy a dénoncé cette décision comme étant « absolument inacceptable. »
Ce rapport de la Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 19 juillet 2022.