Enquête sur le Freedom Convoy : le fondateur de « Diagolon » devrait témoigner
L’enquête publique sur l’utilisation par le gouvernement fédéral de la loi sur les urgences lors des manifestations du « Freedom Convoy » indique qu’elle prévoit de faire témoigner le fondateur de « Diagolon », Jeremy MacKenzie.
Les avocats de la Commission d’urgence de l’ordre public prévoient d’appeler le fondateur du groupe en ligne, qui comprend des membres ayant soutenu le convoi, à témoigner vendredi par vidéoconférence.
L’avocat de MacKenzie a fait une demande à la commission pour qu’il témoigne en l’absence du public et des parties ou sous une interdiction de publication.
MacKenzie est actuellement dans une prison de la Saskatchewan et s’est vu refuser sa libération au début du mois après avoir été arrêté en Nouvelle-Écosse en vertu d’un mandat d’arrêt pancanadien.
Il a été accusé d’agression, d’avoir pointé une arme à feu, de méfait et d’avoir utilisé une arme à autorisation restreinte de manière négligente après que la police ait reçu un rapport sur une agression présumée près de Viscount, en Saskatchewan, en novembre 2021.
MacKenzie a également été accusé en Nouvelle-Écosse de 13 infractions liées aux armes à feu en janvier, et de harcèlement et d’intimidation en mars après une manifestation contre les masques devant le domicile du médecin hygiéniste en chef de la Nouvelle-Écosse.
Le chef conservateur Pierre Poilievre a également demandé à la GRC d’enquêter sur MacKenzie après qu’il ait parlé d’agresser sexuellement la femme de Poilievre, Anaida, lors d’un livestream en septembre.
Ce rapport de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 31 octobre 2022.