Enquête sur la fusillade en Nouvelle-Écosse : Un autre officier supérieur de la police montée témoigne
Le deuxième de deux officiers supérieurs de la GRC témoigne aujourd’hui de son rôle dans la réponse de la GRC à la fusillade de 2020 en Nouvelle-Écosse, qui a fait 22 morts.
Mais une fois encore, le public ne pourra pas entendre ce que le Sergent Andy O’Brien a à dire avant la fin de l’interrogatoire, plus tard dans la journée.
La semaine dernière, la commission d’enquête a accordé des aménagements spéciaux à O’Brien et au sergent d’état-major Brian Rehill en raison de problèmes de santé non spécifiés, ce qui a suscité des protestations de la part de la plupart des parents des victimes.
Rehill, qui a témoigné lundi, et O’Brien ont également été exemptés du contre-interrogatoire par les avocats représentant les familles des victimes.
Rehill était le gestionnaire des risques de la GRC en service lorsque le tueur a commencé son carnage à Portapique, N.-É., la nuit du 18 avril 2020, et O’Brien était le sous-officier des opérations pour le district de Colchester.
La commission d’enquête a entendu qu’O’Brien n’était pas en service à ce moment-là et qu’il avait consommé quatre à cinq verres de rhum à la maison sur une période de quatre heures lorsqu’il a appris ce qui se passait à Portapique.
O’Brien a confirmé par la suite qu’il avait récupéré sa radio portable au détachement – avec l’aide de sa femme – et qu’il s’était joint à eux pour donner des conseils aux officiers qui intervenaient.
La commission d’enquête a entendu qu’il y avait confusion sur qui était en charge cette nuit-là, ce qui a conduit à une « rupture considérable de la communication ».
Ce rapport de la Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 31 mai 2022.