Élections américaines de 2024 : George Santos a déposé des documents
Le représentant américain George Santos a déposé mardi un dossier indiquant son intention de se présenter à la réélection, alors qu’il fait face à des appels à la démission dans le cadre d’enquêtes criminelles et éthiques en cours sur les mensonges qu’il a racontés lorsqu’il se présentait aux élections.
Le dépôt auprès de la Commission électorale fédérale ne signifie pas nécessairement que M. Santos se présentera pour un second mandat, mais il permet à ses comités de campagne de continuer à collecter des fonds, dont une partie pourrait être utilisée pour payer de futures factures juridiques. L’argent collecté pourrait également être utilisé pour rembourser plus de 700 000 dollars qu’il a prétendu avoir prêtés à sa campagne.
Le républicain de New York a admis avoir menti sur son ascendance juive, son expérience à Wall Street, ses diplômes universitaires et son passé de joueur de volley-ball vedette. Mais de sérieuses questions sur ses finances ont également fait surface, notamment sur l’origine de ce qu’il prétendait être une fortune rapidement amassée malgré des problèmes financiers récents, notamment des expulsions et des milliers de dollars d’arriérés de loyers.
Santos, 34 ans, a qualifié ces fabrications d’embellissements inoffensifs de son CV.
Les pressions exercées sur lui pour qu’il démissionne sont apparues presque immédiatement après que le New York Times a découvert des incohérences dans son dossier public. Ses collègues républicains new-yorkais lui ont demandé de démissionner, affirmant qu’il avait trahi les électeurs et son propre parti par ses mensonges.
Santos a également été poursuivi par des questions juridiques persistantes.
En 2017, il a été accusé de vol criminel en Pennsylvanie en relation avec des chèques sans provision apparemment utilisés pour acheter des chiots à des éleveurs de chiens, selon un avocat qui a déclaré avoir aidé le républicain dans cette affaire. Ces accusations ont toutefois été effacées par la suite, selon l’avocate.
Dans sa jeunesse, il a fait l’objet d’accusations au Brésil – toujours non résolues – selon lesquelles il aurait utilisé un chèque frauduleux pour acheter des vêtements.