Doug Ford annonce une « offre améliorée » pour les travailleurs de l’éducation
Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, affirme que son gouvernement est prêt à cesser de se battre avec les travailleurs de l’éducation et à revenir à la table des négociations avec une » offre améliorée « , un jour après avoir promis d’annuler la législation qui leur a retiré le droit de grève.
Le premier ministre n’a pas précisé en quoi consistait cette offre.
Ceci est une nouvelle en cours de développement. L’histoire précédente continue ci-dessous.
Les écoles ont rouvert mardi après deux jours de grève du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui compte environ 55 000 membres.
La manifestation a eu lieu après l’échec des négociations avec la province et l’adoption par le gouvernement du projet de loi 28, qui vise à passer outre la Charte des droits et libertés pour imposer un contrat aux employés.
La législation a également rendu la grève illégale.
Ford a promis lundi que si les travailleurs du SCFP cessent la grève et retournent à la table de négociation.
Le syndicat a accepté l’offre et les négociations devraient reprendre mardi matin.
Laura Walton, présidente du Conseil des syndicats des conseils scolaires de l’Ontario du SCFP, a déclaré hier que l’organisation des membres a incité le gouvernement à changer d’avis sur l’utilisation de la clause dérogatoire.
Elle a ajouté qu’elle espère qu’un accord pourra être conclu « maintenant que cette législation draconienne a été supprimée ».
Les deux parties doivent encore se mettre d’accord sur la question litigieuse des salaires.
Le SCFP a demandé une augmentation annuelle de 11,7 % des salaires, mais la semaine dernière, il a déclaré que sa dernière offre représentait environ la moitié de ce qui avait été proposé à l’origine.
Le gouvernement, quant à lui, a mis sur la table une augmentation annuelle de 2,5 pour cent pour ceux qui gagnent moins de 43 000 $ et de 1,5 pour cent pour tous les autres employés.
Cette augmentation salariale a été verrouillée par le biais du projet de loi 28 la semaine dernière.
S’exprimant mardi matin, Walton a déclaré que le SCFP aborde les négociations avec « un esprit ouvert et une tête claire. »
« Mon espoir est que le gouvernement et les employeurs fassent exactement la même chose ».
Les membres du SCFP sont sans convention collective depuis le 31 août.
Le syndicat est toujours en position légale de faire la grève, mais il devra donner un préavis de cinq jours avant toute nouvelle mesure de grève.