Des groupes musulmans demandent au gouvernement fédéral d’intervenir en faveur des réfugiés égyptiens à Vancouver.
Des dizaines d’organisations musulmanes canadiennes demandent instamment au premier ministre, au ministre de la Sécurité publique et au président de l’Agence des services frontaliers du Canada d’intervenir en faveur des demandeurs d’asile égyptiens à Vancouver.
Le Conseil canadien des affaires publiques musulmanes affirme que les demandes d’asile d’Abdelrahman Elmady et de quatre autres familles égyptiennes ont été refusées à Vancouver en raison de leurs liens avec le Parti de la liberté et de la justice dans leur pays d’origine.
Le conseil affirme que les familles ont été considérées comme un risque pour la sécurité en raison des liens entre le parti et les Frères musulmans, bien que ces deux groupes ne figurent pas sur la liste des entités terroristes au Canada.
Le conseil a publié une lettre ouverte aux représentants du gouvernement alléguant que les décisions des agents de l’ASFC de Vancouver sont basées sur des préjugés individuels et l’islamophobie, et ne sont pas cohérentes avec les décisions de l’agence ailleurs dans le pays.
La lettre est signée par 12 organisations nationales et 28 organisations régionales, qui demandent une aide immédiate pour les personnes dont les demandes ont été rejetées et pour que les responsables donnent des instructions préventives aux agents de l’ASFC à Vancouver afin de permettre la poursuite de demandes de protection similaires.
L’ASFC et le ministre de la Sécurité publique n’ont pas répondu immédiatement à une demande de commentaires.
Ce rapport de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 7 mars 2022.