Audition de hauts responsables de la police dans le cadre de l’enquête sur la loi sur les situations d’urgence
Un officier supérieur de la police d’Ottawa affirme que la loi fédérale sur les urgences a été utile pour dégager les manifestants du « Freedom Convoy », mais il ne sait pas si elle était nécessaire.
Le surintendant Robert Bernier, qui a supervisé le centre de commandement de la police d’Ottawa pendant une partie des manifestations de février, poursuit aujourd’hui son témoignage dans le cadre d’une enquête publique sur la décision du gouvernement fédéral d’invoquer la loi en février.
Bernier a précédemment déclaré à l’audience que dans les jours précédant le déclenchement de la législation par le gouvernement, la police avait élaboré un plan opérationnel pour déplacer les manifestants en s’appuyant sur les lois existantes.
Il a déclaré que la Police provinciale de l’Ontario avait 34 dépanneuses et chauffeurs prêts à déplacer les véhicules bloquant les rues autour de la Colline du Parlement la veille du jour où le Premier ministre Justin Trudeau a annoncé que la Loi sur les urgences serait invoquée.
Les avocats de l’enquête ont demandé à M. Bernier s’il pensait que la loi fédérale était nécessaire pour faire partir les manifestants et le surintendant a répondu : « C’est difficile pour moi de le dire ».
Bernier dit qu’une fois que la police est intervenue, elle a noté que certains manifestants avaient l’intention de rester et que les officiers « ne voulaient pas forcer une confrontation. »
Ce rapport de la Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 26 octobre 2022.