Assemblée législative du Manitoba : Avertissements d’expulsion donnés aux campements
Des avertissements d’expulsion ont été donnés à deux campements de longue date sur le terrain de l’Assemblée législative du Manitoba.
Une poignée de policiers étaient présents mercredi lorsque les avis ont été donnés aux manifestants sur les côtés nord et est du bâtiment législatif.
Une déclaration du bureau du ministre de la Justice, Kelvin Goertzen, indique que les rassemblements et les protestations sont acceptables sur le terrain.
Mais, selon le communiqué, les campements ne sont pas autorisés pour la sécurité du personnel, des visiteurs, des touristes et des autres manifestants.
Cette décision fait suite à l’adoption par le gouvernement progressiste-conservateur, plus tôt cette année, d’une loi visant à lutter contre les campements.
Cette loi donne au Cabinet le pouvoir de déterminer ce qui peut et ne peut pas se produire sur les terrains de l’Assemblée législative, ce qui inclut l’interdiction des campements, du vandalisme et des blocages de véhicules.
Il interdit également de faire des feux, de brandir des armes, ainsi que de déposer des générateurs, du bois de chauffage ou d’autres articles pour soutenir un campement.
« Ces règlements mettent le Manitoba en conformité avec les autres juridictions du Canada, quelle que soit leur allégeance politique « , a déclaré le bureau de M. Goertzen.
Les fonctionnaires de Justice Manitoba sont responsables de toutes les interactions avec les campements, selon le communiqué. La police de Winnipeg a déclaré que des agents aidaient la province.
Le gouvernement n’a pas indiqué combien de temps les campements devaient quitter la zone.
L’un des campements qui a reçu un avis est en place depuis plus d’un an et comprend plusieurs tentes, drapeaux et autres structures. Il a été mis en place après la découverte de possibles tombes non marquées sur les sites d’anciens pensionnats.
Un deuxième campement est apparu vers le mois de juin et comprend un grand tipi sur la pelouse avant. Il avait auparavant été associé à des véhicules garés à proximité sur lesquels étaient affichés des messages d’opposition aux restrictions de santé publique COVID-19.
L’été dernier, une statue de la reine Victoria a été renversée et décapitée lors d’une manifestation pour la fête du Canada, suite à la découverte des tombes. Une statue de la reine Elizabeth a également été renversée.
Plus tôt cette année, des manifestants s’opposant aux restrictions COVID-19 ont également bloqué les rues devant l’assemblée législative pendant près de trois semaines.