Alerte ambre activée en C.-B. pour l’enlèvement de Fort St. John
La police du nord de la Colombie-Britannique a lancé une alerte Amber pour deux enfants qui auraient été enlevés à Fort St. John.
L’alerte émise samedi en fin de matinée indique que Liam Bellamy, âgé de quatre ans, et Myra Bellamy, âgée de 10 mois, auraient été enlevés au 8919 91st Street, dans le nord-est de la ville, vers 11 heures, le jeudi 24 mars.
Le suspect dans l’alerte est le père des enfants, Jason Dalrymple, 36 ans.
Selon l’alerte, les enfants pourraient voyager avec le suspect et leur mère, Dawn Bellamy, dans une Jeep Grand Cherokee 2004 vert olive immatriculée en Colombie-Britannique sous le numéro HT184A.
Toute personne qui aperçoit le véhicule ou la famille est priée de ne pas s’approcher, mais d’appeler le 911.
La police décrit Liam comme ayant des cheveux bruns courts et foncés et des yeux bruns, tandis que sa petite sœur Myra a des cheveux très clairs et des yeux bleu-nazel.
La police dit que leur père est chauve et porte souvent des chapeaux ou des toques, et qu’il a une moustache ou un bouc de couleur brun clair et rougeâtre.
La mère des enfants, âgée de 23 ans, est décrite comme étant indigène avec des cheveux châtain foncé, des yeux marron et portant potentiellement des lunettes bleues.
Les alertes Amber sont destinées « uniquement aux cas d’enlèvement d’enfants les plus graves et les plus urgents », selon la GRC de la Colombie-Britannique.
La GRC précise qu’elles ne sont généralement pas émises dans les cas d’enlèvements parentaux présumés, « sauf dans les situations où la vie est en danger ».
Les alertes Amber sont émises uniquement lorsque tous les critères suivants sont remplis, selon la police :
- La victime est âgée de moins de 18 ans
- La police a des motifs raisonnables de croire que la victime a été enlevée.
- La police a des motifs raisonnables de croire que la victime est en danger imminent.
- La police a obtenu suffisamment d’informations descriptives sur la victime, le ravisseur et/ou le véhicule impliqué.
- La police pense que l’alerte peut être émise dans un délai permettant d’espérer raisonnablement le retour de l’enfant ou l’arrestation du ravisseur.
Avec des fichiers de la Presse Canadienne